Berthold Mahn naquit un 25 décembre à Belleville. Son père né en Silésie (Pologne) quitte son pays, à la veille d’être engagé, pour gagner la France où il fait la connaissance de Marie-Jeanne Dantz, luxembourgeoise, et l’épouse.
A 16 ans le jeune Berthold Mahn doit gagner sa vie. Il est embauché, avenue Parmentier, dans une fabrique de fourneaux et de cuisinières, où il remplace “ au pied levé”, sans expérience aucune, le vieux contremaître malade.
Mais il est né, comme il l’écrira plus tard dans ses mémoires,“avec une mine de plomb entre les doigts”
Il prit des cours de dessin à l’école Germain Pilon. Durant son service militaire, il dessina sa première lithographie.
Ce fut au cours de son service militaire qu’il connut Gleizes et par la suite, les poètes de l’Abbaye avec lesquels il restera lié durant toute son existence.
Nous lui devons de nombreux croquis pris sur le vif à l’Abbaye, dont quelques-uns sont reproduits sur “notre site” :
Plus tard, il réalisera d’admirables portraits, art dans lequel il excelle, de Duhamel, Vildrac, Martin du Gard, Jacques Copeau, etc….
Ses témoignages picturaux sur le théâtre du Vieux-Colombier, ont gardé toute leur fraîcheur.( Ils sont conservés à la Bibliothèque de l’ Arsenal à Paris )
A insi que l’a mentionné avec passion Marianne Berthold Mahn, à propos de son beau-père: à partir de 1926, l’histoire de l’artiste se confond presque avec celle des livres qu’il illustre… une cinquantaine de titres parmi lesquels les oeuvres de ses amis:
Georges Duhamel ( Salavin et la Chronique des Pasquier ) Roger Martin du Gard ( Les Thibault ), mais aussi : Cervantès, Dickens, Verlaine.